mercredi 4 mars 2009

La direction du cégep de St-Jérôme est vite sur la gachette!

Le 27 février dernier avait lieu au cégep de St-Jérôme une action en soutient aux étudiant-e-s qui vivent une répression particulièrement intense de la part de leur administration locale. En effet, les militant-e-s de l'Association Générale des Étudiant-e-s du cégep de St-Jérôme (AGES) goûtent régulièrement au zèle de la direction de cet établissement. Leurs armes favorites ces derniers temps sont des contrats d'exclusivités et des règlements internes aussi tordus les uns que les autres. Ces bureaucrates tentèrent entres autres de supprimer des services gratuits de l'AGES sous prétexte que ceux-ci entraient en conflit avec leurs sacro-saints partenaires économiques et les monopoles qui leur sont accordés. Leur dernière grande offensive est sortie de nulle part la session dernière : l'AGES devait déménager son local vers un endroit crade du sous-sol. Étant donné la résistance que cette annonce déclencha, la direction déménagea le syndicat étudiant en catimini, entre noël et le jour de l'an. L'accès au nouveau local fût ensuite interdit aux membres de l'AGES pendant une semaine et la direction retient maintenant le versement de leurs cotisations, deux éléments qui sont pourtant en contradiction avec la loi sur l'accréditation des associations étudiantes. Ces nombreuses attaquent expriment bien le caractère rétrograde et anti-social de leur politique de gestion.

À la lumière de ces faits, doublés du caractère obstiné de la direction, une quarantaine de personnes venues de plusieurs autres campus débarquèrent à St-Jérôme en date du 27 février en solidarité avec les membres de l'AGES. Le but étant de se faire entendre, cette super-délégation débarquat dans les bureaux de la direction pour réclamer une audience avec les gestionnaires de l'établissement, entres autres Serge Tessier et Robert Ducharme (qui sont respectivement directeur général et directeur des études). Or, ces mêmes personnages qui ne cessent de jouer les généraux voulant tous et toutes au garde-à-vous sont soudainement devenus introuvables, alors qu'une scéance des plus importantes requérait leur présence immédiate. Bien que certains d'entres eux étaient bel et bien présents au collège, ils décidèrent plutôt de faire appel à la police, et ce après seulement 15 minutes! Pourtant aucun acte de vandalisme n'avait été commis, et la sécurité des lieux n'était tellement pas menacée que même la secrétaire présente dans le local en témoignat. La police arriva en grands renforts, une vingtaine environ, pour venir jouer au chat et à la souris avec les étudiant-e-s, après quoi plusieurs personnes furent interrogées et une embarquée. Aucune accusation ne fût portée - ça aurait franchement été le comble étant donné la réaction démesurée de cette brave administration qui n'a jamais voulu sortir de sa niche.

Ces petits-bourgeois incapables de faire face aux conséquences de leurs actes n'ont décidément aucun amour-propre. Il n'y a toutefois rien de surprenant à constater leur réaction même si celle-ci est à la fois lamentable et excessive. La direction du cégep de Maisonneuve était tellement sûre que cette action lui était adressée que 30 000$ furent dilapidés pour mettre en place des mesures de sécurité spéciales! Que les différentes administrations se le tiennent pour dit, ces actions auront lieu tant et aussi longtemps qu'elles entretiendront ces rapports totalitaires.

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